La sécurité en temps de crise | Opinion

Que le <a href="https://www.mabulle.org/didi-help-center-app-no1-de-la-mobilite-dans-le-monde/ »>Chili traverse la pire crise sécuritaire de son histoire, cela ne fait aucun doute. Ceci <a href="https://www.mabulle.org/le-chili-a-leve-lobligation-de-contracter-<a href="https://www.mabulle.org/vous-preparez-un-voyage-en-bus-5-recommandations-pour-le-faire-confortablement-agence-de-presse-mediabanco-chili/ »>une-assurance-medicale-contre-le-covid-19-pour-<a href="https://www.mabulle.org/ai-je-besoin-dun-visa-informations-sur-les-visas/ »>les-voyageurs-argentins-ce-qui-se-passe-dans-le-reste-de-la-region/ »>est confirmé par les chiffres fournis par différents rapports d’organisations publiques et privées, notamment en ce qui concerne les délits d’une plus grande gravité et à forte connotation publique.

Ce scénario se traduit par une peur généralisée au sein de la population d’être victime d’un acte violent, mais dont la perception est cohérente avec ce qui se passe réellement dans la réalité. Ce n’est pas une perception alimentée par une plus grande couverture médiatique des épisodes criminels, comme le prétend à tort le gouvernement pour réduire le profil de cette crise.

Les ingrédients de ce cocktail sont une montée du crime organisé, une immigration clandestine incontrôlée dans le Nord, un terrorisme rampant dans la Macrozone Sud, des institutions policières fragilisées par l’action de la gauche radicale et une perte du sens de l’autorité.

Mais le diagnostic est plus que connu. Ce qui n’est pas clair, c’est une stratégie du gouvernement, en tant que chef de l’État, pour faire face au problème. Un an s’est écoulé depuis l’administration actuelle et il n’y a pas de plan concret pour faire face à ce véritable drame pour les Chiliens.

L’explication en est qu’à La Moneda, il n’y a pas de consensus sur la manière d’aborder le problème dans ses différentes dimensions, car il existe une profonde division idéologique, où un secteur (une partie du Front large) a compris que sans sécurité publique, le pays ne peut pas avancer dans aucune direction, pas même celle qu’ils recherchent, alors que la gauche la plus radicale, représentée par le Parti communiste, est avec un pied dans la rue et <a href="https://www.mabulle.org/tout-ce-que-vous-devez-savoir-avant-de-voyager-au-chili/ »>l’autre au gouvernement, favorisant la mobilisation de rue et la violence que cela implique, alors qu’en même temps ils agissent de manière pharisaïque, comme s’ils respectaient les règles démocratiques.

Malheureusement, le coût élevé de cette division idéologique est payé par d’honnêtes citoyens, qui vivent dans la peur et voient leurs libertés restreintes, contraints de changer leurs habitudes quotidiennes pour éviter d’être victimes de quelque acte criminel. Car l’inaction dont a fait preuve le gouvernement dans ce dossier est précisément due à ce bras de fer entre les forces politiques qui coexistent à contrecœur au sein du bloc officiel.

Une lutte qui se montre dans le sens où, d’un côté, le président de la République affirme qu’ils agiront comme des « chiens » contre les criminels, et de l’autre, on observe à quel point les projets de loi pour faire face à ce fléau n’ont pas la priorité ou urgence du gouvernement de la faire approuver par le Congrès.

En tant qu’ancien commandant en chef de la Fach et personne qui a consacré une grande partie de sa vie aux questions de sécurité, j’ai pu prendre connaissance des expériences d’autres pays et de la manière dont ils ont abordé la sécurité publique et la lutte contre le crime organisé.

J’ai connu des expériences réussies et non réussies, où les différences entre l’un et l’autre sont principalement marquées par deux aspects, au-delà du niveau de développement que les pays ont : l’un est la volonté politique qui existe pour faire face à l’insécurité, où une concentration et une coordination sont exigé de tout l’Etat pour y parvenir, car si le parti au pouvoir rame d’un côté et l’opposition de l’autre, aucun progrès ne peut être fait ; et l’autre est d’avoir une stratégie claire et à long terme qui soit une politique d’État qui transcende les gouvernements au pouvoir.

Selon moi, le principal problème que nous avons au Chili est qu’il y a des secteurs de la gauche qui ne voient pas la délinquance, le crime organisé et le terrorisme comme une menace pour la sécurité et l’intégrité du pays, mais plutôt comme des facteurs essentiels pour avancer dans le destruction du modèle de développement que le Chili a eu au cours des quatre dernières décennies, et nous conduire vers la dérive d’un modèle de misère représenté par le chavisme au Venezuela et le castrisme à Cuba.

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