président du Chili propose un nouvel itinéraire constituant | informations

Le <a href="https://www.mabulle.org/alors-que-la-suisse-quitte-haiti-les-ong-suisses-se-battent-pour-rester/ »>président du Chili, Gabriel Boric, a déclaré qu’il <a href="https://www.mabulle.org/le-gouvernement-chilien-ne-veut-pas-que-vous-voyagiez-caminonomadacaminonomada/ »>s’engageait à travailler pour un nouvel itinéraire constituant, après que les résultats préliminaires du Service électoral (Servel) aient indiqué que l’option de rejet l’avait emporté lors du plébiscite de ce dimanche.

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« Je promets de tout mettre en œuvre pour construire avec le Congrès et la société civile un nouvel itinéraire constituant <a href="https://www.mabulle.org/recommandations-aux-passagers-aeriens-jac-chili/ »>qui livre un texte qui, rassemblant les leçons tirées du processus, parvient à interpréter une <a href="https://www.mabulle.org/quelles-sont-les-nouvelles-exigences-pour-voyager-au-chili-a-partir-du-14-avril-voyage-tourisme-nnda-nnlt-perou/ »>large majorité citoyenne », a souligné le président Boric.

En ce sens, le chef de l’Etat a indiqué qu’il rencontrera ce lundi les présidents des deux Chambres du pays et d’autres autorités de la République, pour aller dans ce sens.



Dans le même temps, le président a annoncé le cycle de pourparlers qu’il tiendra dans la semaine à venir pour recueillir les propositions des différents secteurs qui se sont engagés à établir un nouveau processus constituant.

En déclarant que les hommes et les femmes chiliens ont demandé une nouvelle opportunité pour la réunion, le président Boric a reconnu que dans les moments les plus difficiles, le Chili est un pays qui opte pour le dialogue « pour surmonter ses fractures et ses douleurs », après avoir obtenu un pourcentage plus élevé de l’option de rejet lors du vote de la Magna Carta.

« La démocratie chilienne est plus robuste », a déclaré le président qui, en plus de ratifier que le peuple n’était pas satisfait de la proposition de la Convention constitutionnelle et a décidé de la rejeter clairement, a exigé que les institutions travaillent avec « plus de dialogue, d’engagement, de respect et affection jusqu’à arriver avec une proposition qui nous interprète tous ».

Concernant cet élément, Boric a souligné la nécessité que ce travail donne confiance et « nous unisse en tant que pays ». En ce sens, il a également averti que la violence et l’intolérance envers ceux qui pensent différemment « doivent définitivement être mises de côté ».

« En tant que président, je l’accepte avec une grande humilité et je la fais mienne : il faut écouter la voix du peuple », a-t-il estimé, et a également souligné qu’il ne faut pas oublier pourquoi on en est arrivé là et « ce malaise est encore latente et nous ne pouvons pas l’ignorer. »

Malgré les divergences d’opinions, la volonté de dialogue prévaut, a réitéré l’exécutif, qui a appelé toutes les forces politiques à « mettre le Chili en avant de toute divergence légitime ».

« Nous savons que dans notre pays il y a des injustices et des inégalités », a reconnu le président, qui a également indiqué qu’il y a des demandes insatisfaites dans la vie quotidienne. Il a évoqué la militarisation dans la soi-disant macrozone sud classée comme « violence au sud » sans la connotation de la résistance mapuche à la répression des forces armées chiliennes.

L’augmentation du coût de la vie, le déficit de logements, la relance de l’économie, la qualité de l’enseignement, la faiblesse des retraites étaient d’autres points abordés par Gabriel Boric qui attendent « des réponses énergiques du gouvernement », alors qu’il ne reconnaît pas la demande pour la libération des prisonniers politiques de la révolte de 2019 et la non-répression des policiers qui ont été explicitement prononcées par les organisations sociales et les citoyens en général.

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